De Paris à Denver

Enfin arrivés à Denver ! J’avais été un peu optimiste sur la durée du trajet. En comptabilisant le retard de l’avion au départ de Paris, plus le temps d’inter-connexion, les douanes, la prise de la voiture de location et le trajet vers l’hôtel, on a globalement fait le tour du cadran. 24h de voyage donc. Et Maïa a été plutôt tranquille. J’avoue qu’on appréhendait un peu.

Pour avoir déjà voyagé sur de longues distances en avion avec dans la cabine des enfants (enfin ceux des autres) en bas âge, je sais à quel point la fatigue et le confinement peuvent les mettre sur les nerfs. Et on regarde toujours les parents de ces enfants de traviole en se disant qu’ils pourraient quand même les calmer. En pratique ça marche pas très bien et n’importe quel parent le sait.

Bref, en passant, je maudis également Aéroport de Paris, dont la nouvelle politique consiste à ne pas afficher les guichets d’enregistrement pour les vols longs courrier sous prétexte que les gens peuvent demander et sont censés le savoir (sic). Donc après avoir vainement attendu 3 plombes que le guichet s’affiche, en désespoir de cause, on est allés se renseigner vers 9h (le vol partant à 10h40) et à partir de là, ça a été la course-poursuite pour attraper le vol. Drop des bagages, ah non attendez Madame, votre place n’est pas confirmée, mais allez-y ils vous trouveront bien quelque chose. Queue interminable pour passer les douanes. Passage de la sécurité en quatrième vitesse (pas de fouille au corps cette fois-ci, j’ai de la chance). Course jusqu’à la porte d’embarquement pour nous entendre dire qu’on serait séparés et qu’il faudrait qu’on s’arrange sur place avec les autres passagers. Je peux me gourer mais le sens du service a quand même drôlement baissé sur les compagnies aériennes ces dernières années…

Finalement, on a réussi à embarquer et à se retrouver tous les trois sur la même rangée. Décollage avec 45 minutes de retard environ. A bord, on a été assez agréablement surpris par la place disponible. On s’attendait à voyager très serré, on n’était que serrés. Mayou s’est assommée avec des dessins animés pour finir par un petit somme version pacha.

APRES 9H D’AVION, TOUJOURS SAUTER SUR LES SIEGES A L’AEROPORT PENDANT UNE CORRESPONDANCE

Arrivée à Atlanta, dans le bel état de Géorgie. A la descente de l’avion, toujours le même rituel pour l’immigration. Des fils d’attente, personne ne moufte ; les cerbères de l’immigration américaine n’ont pas failli à leur réputation. J’ai quand même écopé de quelques questions sur le pourquoi du comment on venait aux USA et pourquoi donc que j’étais né au Maroc, enfin, c’est pas des pays ça Monsieur; mais bon vous êtes Français, vous habitez en France ? Et depuis combien de temps ? Toujours sourire c’est important. Maïa s’en fiche, elle dit Hello à l’officier de l’immigration et veut passer derrière pour aller le voir dans son bureau. C’est beau la liberté et l’insouciance.

COLERE…

… PUIS, DETENTE

Après une petite pause toilettes dans l’aéroport, on file par le métro intérieur pour prendre la correspondance vers Denver. Embarquement et voyage sans histoire. J’ai juste le dos broyé : Maïa s’appuie à ma gauche sur mes jambes comme un sagouin, et chouchou m’éclate l’épaule droite avec sa tête garnie d’un oreiller gonflable. A l’arrivée récupération rapidos des bagages.

Mayou a la dalle. On trouve fissa un super bon restaurant (pas Mac Do dit Moumouille, c’est des mauvais restaurants, elle choisit un Burger King…) et on grignotte quelques frites.
Puis, bus direction le centre de location de voitures, 3 plombes encore de queue pour récupérer la caisse et en route direction l’hôtel. Au bout de 45 minutes de route, on trouve le La Quinta Inn et on s’affale lamentablement. A 6h ce matin heure de Denver Maïa a fini sa nuit ! Elle a faim. Petit déj plutôt sympathique, à base de gauffres dans le lobby et retour dans la chambre pour les préparatifs du départ. Aujourd’hui il faudra qu’on trouve un mall pour acheter un peu de bouffe et une glacière puis direction Cheyenne.

Paris

Denver

Atlanta